la surveillance des contenus politiques par l'ARCOM en temps d'élection selon Flock

Il ne peut en rester que 577

Élections, pluralisme politique et réseaux sociaux : le trio impossible ?

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Commentaires (7)


Ne s'abreuver que sur les réseaux sociaux concernant l'actualité et la même chose que de ne s'abreuver qu'au café du coin...

Après si les dernières générations ne passent pas à autre chose, on aura droit au régime politique qu'on mérite: l'idiocratie.

Remarquez déjà actuellement on s'aperçoit que beaucoup votent sans même avoir lu la profession de foi des partis. Cela risque d'ailleurs de leur faire drole si le parti qu'ils supportent arrive au pouvoir.
Les professions de foi sont remplies de fausses promesses irréalisables en restant dans l'UE ou en occupant le poste visé (on l'a bien vu avec les "programmes" des futurs députés européens qui n'auront pourtant aucune initiative). Les lire peut être utile mais c'est beaucoup d'enfumage donc ça ne dispense pas de se former un peu en écoutant ceux... qui n'ont que les réseaux sociaux pour s'exprimer. Ce n'est pas faute d'avoir saisi l'ARCOM maintes fois pour le fait qu'elle ne fait pas du tout respecter le pluralisme politique et que des candidats nocifs sont propulsés (Macron, Glucksmann, Philippot à l'époque puis Bardella...) tandis que des candidats sérieux sont maintenus à l'écart, et diffusés pour l'anti-équité uniquement aux heures de basse écoute.
Effectivement, la TV et la radio sont simples à contrôler car ce sont des espaces fermés : il y a x radios qui font maximum 24h par jour, et on va calculer sur cette base la répartition. Sur internet, on parallélise à l'infini.

Mais les campagnes électorales nécessiterait aussi un niveau de digitalisation bien supérieur du côté de l'Etat pour que le lambda puisse distinguer ce qui est officiel et ce qui est officieux. Aujourd'hui, on a même pas un site officiel qui viendrait référencer les projets de de chacun (ou alors c'est très mal communiqué), un système normalisé avec la même structure disponible pour tous les candidats qui en alimenteraient le contenu (histoire de masquer les différences de budget comm' entre les partis, par exemple), avec un affichage qui randomise à l'accueil l'ordre d'affichage des candidats.

On pourrait en plus archiver ces professions de foi au fil des élections, vu que les promesses s'envolent très vite (merci le Ministère de la Vérité des sites web individuels qu'on peut éditer soi-même, hein). De quoi permettre aux électeurs de retourner voir ce qu'il se disait avant, et pouvoir s'interroger de ce qu'il en est maintenant (bilan d'un élu, cohérence de discours au fil du temps...)

Non non, en 2024 on reçoit toujours les enveloppes (ou pas) moins d'une semaine avant, avec 18 candidats à l'intérieur quand il en manque pas des morceaux. Entre temps, on est exposé de toute part à tout un tas de gens qui participent à la communication politique et qui peuvent être :
* journalistes,
* analystes
* militants,
* candidats
* fake

Autant dire que le tri est compliqué pour savoir ce qui est dit officiellement, officieusement, interprété, supposé...
Bardepalla est effectivement très populaire sur les réseaux sociaux. Mais avec les législatives les autres ont l'occasion de rattraper leur retard. Cet article de Médiapart explique assez bien comment fonctionnent les communautés numériques : https://www.mediapart.fr/journal/politique/140624/bardella-adule-sur-tiktok-la-gauche-contre-attaque
La seule solution pour réguler (sur) Internet, c'est de tout couper pendant toute la campagne, comme TikTok l'a été en Nouvelle Calédonie.

Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée ou que ça soit faisable (les VPN, proxy ou autre TOR fleuriront).

J'ai du mal à comprendre où veut en venir l'auteur de l'article (ou de l'édito ?).

Un rappel complet des lois concernant Internet et ce sujet aurait été utile. Avec les changements incessants tant au niveau français que de l'UE, j'ai du mal.
Le contrôle. C'est le point de départ de toute dérive autoritaire.

Ceci dit il faut rappeler qu'un journaliste doit, en théorie, énoncer des faits et les présenter, sans jugement personnel, de manière la plus impartiale possible.

Or, on ne peut que constater que tous les grands médias ne montre pas une telle approche.

Je suis souvent choqué de la violence des propos, voire parfois de haine affichés tant par les journalistes que par les contradicteurs des oppositions dans les journaux et débats télévisés.

Dans ce cadre, Jordan Bardella n'a aucun mal à paraître beaucoup plus posé et crédible que le reste de l'assemblée.

Alors plutôt que pousser un peu plus la censure et les restrictions de liberté que l'on voit fleurir partout en France et en Europe, peut-être serait-il temps de réfléchir à mettre un peu plus de sérénité et de calme dans les débats publics ainsi que moins de partisanerie afin que les argumentaires plus que les postures soient mise en avant...
Quant on voit ce que tu dis de Jordan Bardella, on s'aperçoit que tu n'as pas lu ses dernières publications.

Pour faire simple: toute personne qui ne soutient pas le RN est forcément un soutien des islamistes.

En effet, c'est un argument empreint de sérénité et de calme...
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